L'obsolescence intégrée (ou programmée) n'est pas un mythe, je peux en témoigner, j'ai longtemps dessiné des objets dont la durée de vie était très courte, et qui ne survivaient que difficilement à un déménagement. Mais les gens achetaient. Alors les producteurs produisaient...
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La difficulté, c'est de créer des produits conçus pour durer et qui seraient tout de même compétitifs. C'est comme ça que j'ai commencé à rechercher des partenaires, des collaborations, des associés qui partageaient ma vision et qui voulaient eux aussi prendre le risque de faire des objets allant à contre-courant des business modèles classiques, où le prix et l'éphémère est l'unique préoccupation.
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Et puis est arrivée l'épidémie. Dès le début, avant même que ça nous soit conseillé puis imposé, j'ai porté un masque. Ma copine en cousait. Je m'en suis fabriqué avec des filtres à café et des élastiques de cuisine. Pendant des mois, nous avons cherché à concevoir un « bon » masque, avec les moyens du bord, pour notre utilisation (prendre le train, promener le chien, aller au supermarché, rendre visite à nos parents). À force de tester, chercher, porter un nombre incalculable de modèles... j'ai, dans ma tête, dessiné les contours de notre masque idéal. Et puis concrètement, je l'ai conçu et lui ai donné vie à travers Blablel, que j'ai crée avec les partenaires qui m'ont rejoint sur ce projet, et partageait ma vision.